Leçon d’humilité.

Ce blog ne va nulle part. Si vous avez un peu de temps à tuer, tentez l’expérience de relire. C’est pas si long. Et vous vous demanderez peut-être : c’est bien beau, tout ça, mais où il voulait en venir, ce con?

J’ai un peu oublié.

On oublie tous.

Et ça aussi, je vais l’oublier.

Si l’auteur peut se permettre une intrusion : je ne me souviens plus de ce que je ressentais au début. Je ne me souviens plus de mon incompréhension. De ma haine. De mon refus catégorique. De ma dérision. De mon impossibilité. De ma frustration. De mon non-sens. De ma découverte futile. De mon implosion. De mon rhinocéros dans l’estomac. De mes papillons dans les cheveux. De la neige fondante. De la chiasse extérieure. Et intérieure. Je ne me souviens plus de la douleur.

C’est à regrets que j’aime.

À plus tard.

JP

3 réflexions sur « Leçon d’humilité. »

  1. Ce message veut dire quoi? Que t’écriras plus rien?

    Je veux pas moi!

    Je suis une lectrice fidèle de tes dilettantes apparitions sur ce blogue. Et qu’il aille quelque part ou non, ce qu’on peut s’en foutre! C’est la plume qui compte, et la tienne est belle.

  2. « Si l’auteur peut se permettre une intrusion : » l’auteur dit ne pas se rappeler, les regrets d’aimer me semblent pourtant éclairer sa mémoire…

  3. L’amour a été un baume sur tout ce que j’ai pu ressentir lorsque je rédigeais ce blog. Mais bon. Fait son temps, comme le reste. Voir autre blog pour détails.

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