Il s’émeut des crocodiles
Dans l’entrejambe de la cadette
Les manèges virevoltent
Partout sur le siècle passé
Dehors, y’a l’été qui s’ignore
Y’a le solstice qui doute de lui
La fontaine pleine de bulles de savon
Ton sac de billes contre mon baggie.
On croquera des oranges
Pour en voir le jus qui dégouline
Le long de nos arabesques
Sur le jeu de marelle effacé
J’ai croqué la décence
Dans les recoins de ta méfiance
Pendant que tu filais les billes
À l’amant fêtard
Je quitterai cet endroit
Je le délaisserai comme toi au matin
La gueule entre les pattes
La lueur de l’aurore en jaquette
Les doigts tranchés à la mandoline
De fines lanières
D’inexistence
Exsangue.