Voilà quelques temps que je suis au Jardin. J’ai découvert, au centre de flots humains, une épave de petite chapelle de pierre. Grise et froide comme la messe en latin, elle s’effondre au gré de la pluie qui coule maintenant sur le Jardin. Le ciel et les êtres bestiaux préfèrent se réfugier à l’intérieur des bâtiments. La laine des moutons est de plus en plus grise et leur pâture, de plus en plus humide.
Un air lourd et chargé m’est tombé sur la tête. J’en ai des ecchymoses, mais heureusement, le coup est parti dans une autre direction : je suis épargné. J’ai la vie sauve.
– G.