Cercle

Je tourne en rond.
Des pieds et des synapses qui se perdent dans une même circularité.
Et se retrouvent, à chaque cycle trop brièvement complété. L’exiguïté du cercle me surprend chaque fois que je retrouve la mie de pain que j’ai semée partout. Les conclusions sont toujours les mêmes; la constance est une fatalité mathématique.

Il faut pour faire avoir fait, et ne pas marcher toujours dans les mêmes sentiers qui mènent là où l’on était déjà. Je tourne. En rond. Prisonnier d’une forêt-labyrinthe, et je sais chaque arbre, chaque bocage, chaque pousse. Prisonnier d’une forêt-labyrinthe, et les nouvelles pousses attendent le printemps.

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