Chercher à rendre l’âme
Dans les méandres lointains
D’un être taciturne en fables
Les douleurs projetées
sur des murs de bois vert.
Réduire à l’inexorable
L’envie d’élaborer
Des rêves à n’en plus finir
D’une fin concise et impudique
Et vendre des coeurs de jours
Des réduits de fruits rouges
S’approprier des parcelles
Des terres inédites
Résidences de vagabonds échaudés.
Enfin, cueillir, à même l’arbre centenaire
La délicate rosée claire
De jours légers, empruntés
Lentement, s’arroger
Droit de passage dans l’air
Viscérale propriété
d’une fleur sauvage épargnée.
Croire à s’en vendre l’âme
Séjour infini
Sur le soleil d’ambre
Qu’elle prendra vie.
C’est beau.
(et je n’écris pas n’importe quoi.)
… par n’importe qui, évidemment?