Messe Dominicale

Pleurons sur notre jeunesse fuyante. Pleurons, oui, pleurons notre Églises esseulée, délaissée. Laissée à elle-même dans sa vieillesse et sa sénilité. Elle fuit de partout, notre Église, dans une irrespectueuse incontinence. Ô, notre haut, Haut Savoir de l’existence humaine est durement, sévèrement éploré. Pleurons notre solitude, ce matin, car Dieu n’habite plus le coeur des jeunes. Les Jardins que notre bon Père a aménagés en nous sont méprisés, mes pauvres vieux, parce que la jeunesse nous fuit.

Pleurons, et mourons, enfin.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *