Dormir
Jusqu’au méandres de la solitude
Et ne vivre que de rêves abolis
Des déserts de plénitude
À envier tous les malapris
Dormir, fuir
À jamais sur des terres d’Asie
Sur des chemins pavés vendus
Dérouter les dieux ébahis
Jusqu’à la mort prétendue
Fuir
À contretemps sur un fil rompu
Soulevé de vicissitudes
Enseveli à maudire, mains nues
Des torrents d’incertitude
Et l’existence éternelle est une plaie impansable.